Ça y est, le projet de cuisine est prêt, il est temps de choisir l’électroménager. Mais entre la montée en flèche des prix de l’électricité, l’empreinte écologique des produits à bas coût, ceux de mauvaise qualité, l’obsolescence programmée de certains… et même en prenant en compte le lieu de fabrication ; comment s’y retrouver à l’heure du choix ?
On a tous aperçu ces étiquettes aux jolies couleurs allant du vert, passant par le jaune et l’orange vers le rouge avec une lettre. Mais en y regardant de plus près, ces dernières années, on se rend compte qu’un appareil avait beau afficher un joli A tout vert… mais celui d’à côté, plus récent un A+ ou un A++ ou même A+++ et puis suivaient les B, C, D. Commençons par décrypter le mystère de ces curieuses étiquettes.
L’étiquette énergie est apparue en 1992. Elle naît de l’engagement que de nombreux états de l’UE ont pris lors de la signature du Protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre, quand déjà à la fin des années 90 on commençait à se faire publiquement du souci au sujet du changement climatique.
Au début, l’indicateur était simple à comprendre avec des lettres allant de A à G et des couleurs nuancées qui, en un seul coup d’œil orientaient le consommateur. De son côté, l’industrie de l’électroménager s’est vue dans la nécessité d’innover rapidement, produisant des appareils dont le rendu énergétique s’est amélioré de façon exponentielle.
En quelques années, les critères de consommation énergétique sont aussi devenus un des éléments phares du marketing. Comme dans le sport, les performances se sont améliorées et les différences entre marques ou modèles d’un même électroménager sont devenues infimes… en tout cas en relation à l’échelle établie pour la classification de chaque catégorie d’appareils. C’est là que sont apparus ces +, ++, +++.
Conscients de la confusion que cela commençait à engendrer chez le consommateur, cette échelle a été revue à la lumière des nouvelles performances -mais aussi- prenant en considération l’accélération de l’évolution exponentielle de la science et la technologie impliquées dans le fonctionnement de nos nombreux gadgets.
Depuis 2021, comme l’indique le graphique, un appareil qui se trouvait être A+++ est passé à C, voire D. Mais, cela ne veut pas dire qu’il y a perte de performance. Il s’agit simplement d’une reclassification. Naturellement, chaque année il y aura des produits plus performants, mettant en cause la valeur de ceux déjà sur le marché… mais votre lave-vaisselle tout neuf acheté A++ qui se retrouve d’un coup reclassé en F, n’est-ce pas décevant ?. Pas nécessairement !.
Alors, lorsque vous serez confronté au choix de vos prochains équipements, gardez à l’esprit que, en dépendant de chaque catégorie d’appareil, vous pourriez très bien vous en sortir en 2023 avec un appareil classé C ou D. Pour prendre une décision éclairée, vous aurez aussi besoin de considérer d’autres aspects présents (ou pas) dans l’étiquette. Renseignez-vous sur la consommation d’eau ou le bruit, ainsi que le service après-vente, la garantie et le lieu de fabrication. Tenez en compte la marque, qui représente un gage de qualité tout en garantissant la réparabilité et la disponibilité à long terme des pièces détachées.
Chez Philippe Maréchal SA, nous sommes sensibles à vos inquiétudes environnementales. En tant qu’entreprise certifiée Eco-21, nos vendeurs sont là pour vous renseigner sur le moindre détail. En plus, nous disposons d’un SAV professionnel et réactif. Agréés des grandes marques disponibles sur le marché Suisse, nos techniciens et installateurs sont disponibles sur un simple coup de fil, afin d’assurer une installation conforme à la garantie mais aussi un service de maintenance et réparation de pointe.